Sujet et corrigé Français – Brevet des collèges

Sujet et corrigé Français – Brevet des collèges

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Le lundi 26 juin 2023 a lieu l'épreuve de Français pour tous les candidats au Brevet des collèges (métropole). En vous connectant à Studyrama le jour J, retrouvez le sujet de l'épreuve et obtenez gratuitement la proposition de corrigé. Pas la peine d'attendre le jour des résultats pour savoir si vous avez réussi !

Retrouvez bientôt le sujet de l'épreuve de Français du Brevet 2023

Retrouvez bientôt le corrigé de l'épreuve de Français du Brevet 2023

Retrouvez le sujet de l'épreuve de Français du Brevet 2022

Extrait du sujet : Texte littéraire
Le Lion et le Moucheron
« Va-t'en, chétif
insecte, excrément de la terre ! »
C'est en ces mots que le Lion
Parlait un jour au Moucheron.
L'autre lui déclara la guerre.
« Penses-tu, lui dit-il, que ton titre de Roi
Me fasse peur ni me soucie ?
Un bœuf est plus puissant que toi :
Je le mène à ma fantaisie. »
À peine il achevait ces mots
Que lui-même il sonna la charge
Fut le Trompette et le Héros.
Dans l'abord il se met au large ;
Puis prend son temps, fond sur le cou
Du Lion, qu'il rend presque fou. Le quadrupède écume, et son œil étincelle ;
Il rugit ; on se cache, on tremble à l'environ ;
Et cette alarme universelle
Est l'ouvrage d'un Moucheron.
Un avorton de Mouche en cent lieux le harcelle :
Tantôt pique l'échine , et tantôt le museau,
Tantôt entre au fond du naseau.
La rage alors se trouve à son faîte montée.
L'invisible ennemi triomphe, et rit de voir
Qu'il n'est griffe ni dent en la bête irritée
Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir.
Retrouvez l'intégralité du sujet ci-dessous :

Retrouvez le corrigé de Français du Brevet 2022

Extrait du corrigé : Compréhension et compétences d'interprétation (32 points)
1. Vers 1 à 8 :
a) Qui parle au vers 1 ? À qui s'adresse-t-il ? (1 point)
C'est le lion qui parle au moucheron : « c'est en ces mots que le lion parlait un jour au moucheron » (v. 2 et 3).
b) Quelle réaction ce propos déclenche-t-il et pourquoi ? (2 points)
Ce propos déclenche une « guerre » (v. 4) car le moucheron se sent insulté par les propos du lion (« chétif », « excrément », v. 1), et vexé car il pense que le lion profite de son « titre de Roi » (v. 5).
2. Vers 9 à 29 :
a) Quel animal domine le combat ? Justifiez votre réponse en relevant trois expressions dans ce passage. (2 points)
C'est le moucheron qui domine le combat : « lui-même il sonna la charge » (v. 10)
montre qu'il démarre les hostilités. Ensuite, il sait prendre le dessus puisque le poète le qualifie de « Trompette » (v. 11) et « Héros » (v. 11). Mais surtout, il sait vaincre le Lion à tel point qu'il le « rend presque fou » (v. 14). b) Quelle tactique est utilisée par le moucheron aux vers 12 à 29 ? Quel en est le résultat ? (3 points)
Il commence par se mettre « au large » (v. 6), c'est-à-dire qu'il prend son élan en quelque sorte. Puis il vise un endroit précis sur lequel il se précipite (« fond sur le cou », v. 13). Ensuite, il ne lui laisse aucun répit (« en cent lieux le harcelle », v. 19), si bien que le lion se blesse lui-même en tentant de le chasser (« le malheureux Lion se déchire lui-même », v. 24).
Retrouvez l'intégralite du corrigé ci-dessous :

Retrouvez le sujet de l'évaluation de Français du DNB 2021

Extrait du sujet : Lors de la dictée, on procédera successivement :
1. à une lecture préalable, lente et bien articulée du texte ;
2. à la dictée effective du texte, en précisant la ponctuation et en marquant nettement les liaisons ;
3. à la relecture, sans préciser cette fois-ci la ponctuation mais en marquant toujours les liaisons.
On demandera aux candidats d'écrire une ligne sur deux.
On ne répondra pas aux questions éventuelles des candidats après la relecture du texte ; ils en seront avertis avant cette relecture.
Avant de commencer la dictée, on inscrira au tableau de manière lisible : François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, 1848-1850

Découvrez le corrigé de l'évaluation de Français du DNB 2021

Extrait du corrigé : Compréhension
1. La scène se déroule dans un manoir et plus précisément dans la cuisine « dans les recoins de la cuisine » puis dans la chambre à coucher « arrivé à la chambre à coucher ». Il fait nuit : « Pendant ce temps la nuit s'était faite ».
2. Le baron est seul avec un domestique, un chat et un chien. Il y avait une famille nombreuse et il ne reste plus que le baron. De la livrée de domestiques, il n'en reste plus qu'un seul, et de la trentaine de chiens, il n'en reste plus qu'un. La restriction « ne que » répétée trois fois souligne que le manoir s'est complètement dépeuplé de ses habitants. Le lexique de la solitude (solitude, isolé, désert) et l'emploi de l'imparfait accentuent cette idée.
3. La chambre semble encore plus hantée le soir. Le chasseur est comparé à un assassin. « Il ressemblait à un assassin ». Sa bouche est comparée à celle d'un vampire, « on eût dit ». Les comparaisons sont suggérées par les apparences du personnage de la tapisserie. L'autre procédé d'écriture est l'emploi des verbes ou des expressions évoquant une transformation : bien pis, devenait, ressortait plus étrangement.
4. Le fantastique est explicité par l'expression « chambre à revenants », on s'attend donc à voir surgir des fantômes. Le manoir est toujours plongé dans la pénombre, il n'est éclairé que par le feu de cheminée ou par une petite lampe et les portraits sont assombris par la fumée (« enfumés ») ou de nature foncée (verdure sombre). Il n'y a aucun bruit à part celui du vent. Il fait nuit. Les murs semblent vivants, les personnages des portraits et des fresques s'animent par leurs regards ou leur bouche. Les yeux sont « noirs et fixes » et ne semblent pas affables. Le vent devient lui-même un personnage sinistre par la personnification suivante « il pousse des soupirs d'orgue à travers les couloirs ». Le chat porte le nom du diable qui est l'incarnation du mal.

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Extrait du sujet :

A. Texte littéraire

Dans son roman Le Premier Homme, Albert Camus raconte son enfance en Algérie dans les années 1920. Il s'est représenté dans le personnage de Jacques et évoque ici les jeux qu'il partage avec ses camarades.
Tous les jours, à la saison, un marchand de frites activait son fourneau. La plupart du temps, le petit groupe n'avait même pas l'argent d'un cornet. Si par hasard l'un d'entre eux avait la pièce nécessaire, il achetait son cornet, avançait gravement vers la plage, suivi du cortège respectueux des camarades et, devant la mer, à l'ombre d'une vieille barque démantibulée, plantant ses pieds dans le sable, il se laissait tomber sur les fesses, portant 5 d'une main son cornet bien vertical et le couvrant de l'autre pour ne perdre aucun des gros flocons croustillants. L'usage était alors qu'il offrît une frite à chacun des camarades, qui savourait religieusement l'unique friandise chaude et parfumée d'huile forte qu'il leur laissait. Puis ils regardaient le favorisé qui, gravement, savourait une à une le restant des frites. Au fond du paquet, restaient toujours des débris de frites. On suppliait le repu1 de bien vouloir les 10 partager. Et la plupart du temps, sauf s'il s'agissait de Jean, il dépliait le papier gras, étalait les miettes de frites et autorisait chacun à se servir, tour à tour, d'une miette... Le festin terminé, plaisir et frustration aussitôt oubliés, c'était la course vers l'extrémité ouest de la plage, sous le dur soleil, jusqu'à une maçonnerie à demi détruite qui avait dû servir de fondation à un cabanon disparu et derrière laquelle on pouvait se déshabiller. En quelques secondes, ils 15 étaient nus, l'instant d'après dans l'eau, nageant vigoureusement et maladroitement, s'exclamant, bavant et recrachant, se défiant à des plongeons ou à qui resterait le plus longtemps sous l'eau. La mer était douce, tiède, le soleil léger maintenant sur les têtes mouillées, et la gloire de la lumière emplissait ces jeunes corps d'une joie qui les faisait crier sans arrêt. Ils régnaient sur la vie et sur la mer, et ce que le monde peut donner de plus 20 fastueux2, ils le recevaient et en usaient sans mesure, comme des seigneurs assurés de leurs richesses irremplaçables. Ils en oubliaient même l'heure, courant de la plage à la mer, séchant sur le sable l'eau salée qui les faisait visqueux, puis lavant dans la mer le sable qui les habillait de gris. Ils couraient, et les martinets3 avec des cris rapides commençaient de voler plus bas au-dessus 25 des fabriques et de la plage. Le ciel, vidé de la touffeur4 du jour, devenait plus pur puis verdissait, la lumière se détendait et, de l'autre côté du golfe, la courbe des maisons et de la ville, noyée jusque-là dans une sorte de brume, devenait plus distincte. Il faisait encore jour, mais des lampes s'allumaient déjà en prévision du rapide crépuscule d'Afrique. Pierre, généralement, était le premier à donner le signal : « Il est tard », et aussitôt, c'était la 30 débandade, l'adieu rapide. Jacques avec Joseph et Jean couraient vers leurs maisons sans se soucier des autres. Ils galopaient hors de souffle. La mère de Joseph avait la main leste5. Quant à la grand-mère de Jacques…
Albert Camus, Le Premier Homme, 1994

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Extrait du corrigé :

PREMIERE PARTIE

Grammaire et compétences linguistiques / Compréhension et compétences d'interprétation
1. Lignes 7-8 : « L'usage était alors qu'il offrît une frite à chacun de ses camarades, qui savourait religieusement l'unique friandise chaude et parfumée d'huile forte qu'il leur laissait. »
a. Quel est le groupe complément d'objet de « savourait » ? COD : « l'unique friandise chaude et parfumée »
b. Réécrivez la phrase en le remplaçant par un pronom : « qui la savourait »
c. Relevez deux expansions du nom « friandise » de nature grammaticale différente. « unique », « chaude » : adjectifs ; « parfumée » : participe passé ; « qu'il leur laissait » : subordonnée relative
2. Lignes 12-13 : « Le festin terminé, plaisir et frustration aussitôt oubliés, c'était la course vers l'extrémité ouest de la plage ». Remplacez les deux groupes soulignés par deux propositions subordonnées conjonctives compléments circonstanciels de temps :« Quand le festin était terminé, alors que plaisir et frustration étaient aussitôt oubliés »
3. « Si par hasard l'un d'entre eux avait la pièce nécessaire, il achetait un cornet, avançait gravement vers la plage, suivi du cortège respectueux des camarades et, …], plantant ses pieds dans le sable, il se laissait tomber ses les fesses, portant d'une main son cornet bien vertical et le couvrant de l'autre. »
Récrivez ce passage en remplaçant « l'un d'entre eux » par « deux d'entre eux ». Faites toutes les modifications nécessaires. Si par hasard deux d'entre eux avaient la pièce nécessaire, ils achetaient un cornet, avançaient gravement vers la plage, suivis du cortège respectueux des camarades et, […], plantant leurs pieds dans le sable, ils se laissaient tomber sur les fesses, portant d'une main leur cornet bien vertical et le couvrant de l'autre.

Retrouvez le sujet de Français du DNB 2018

Extrait du sujet :
La scène se déroule, après la seconde guerre mondiale, dans la ville de Blémont qui a subi d'importantes destructions.

Léopold s'assura que la troisième était au complet. Ils étaient douze élèves, quatre filles et huit garçons qui tournaient le dos au comptoir. Tandis que le professeur gagnait sa place au fond de la salle, le patron alla retirer le bec de cane à la porte d'entrée afin de s'assurer contre toute intrusion. Revenu à son zinc, il but encore un coup de vin blanc et s'assit sur un tabouret. En face de lui le professeur Didier s'était installé à 5 sa table sous une réclame d'apéritif accrochée au mur. Il ouvrit un cahier, jeta un coup d'oeil sur la classe de troisième et dit :
– Hautemain, récitez.
Léopold se pencha sur son siège pour voir l'élève Hautemain que lui dissimulait la poutre étayant le plafond. La voix un peu hésitante, Hautemain commença :
Seigneur, que faites-vous, et que dira la Grèce ?
Faut-il qu'un si grand coeur montre tant de faiblesse ?
– Asseyez-vous, dit le professeur lorsque Hautemain eut fini. Quinze.
Il notait avec indulgence. Estimant que la plupart de ces enfants vivaient et travaillaient dans des conditions pénibles, il voulait les encourager et souhaitait que l'école, autant que possible, leur offrît les sourires que leur refusait trop souvent une existence troublée.
À son zinc, Léopold suivait la récitation des écoliers en remuant les lèvres et avalait anxieusement sa salive lorsqu'il sentait hésiter ou trébucher la mémoire du récitant. Son grand regret, qu'il n'oserait jamais confier à M. Didier, était de ne participer à ces exercices qu'en simple témoin. Léopold eût aimé réciter, lui aussi :

Découvrez le corrigé de Français du DNB 2018

Extrait du corrigé :
1. Où se déroule la scène ? Qui est Léopold ? Pourquoi la situation présentée peut-elle surprendre ? Justifiez votre réponse. (4 points)
La scène se déroule dans un café : Léopold est le « patron » (ligne 3) et se trouve à son « zinc » (ligne 4) qui est le comptoir du café, dont on remarque la décoration typique (« une réclame d'apéritif accrochée au mur » ligne 6). La situation présentée peut surprendre, car le maître s'est installé là pour y faire la classe : « le professeur Didier [...] ouvrit un cahier, jeta un coup d'œil sur la classe de troisième. » (ligne 7). On peut trouver une explication dans le paratexte, qui nous précise le contexte de seconde guerre mondiale : il est donc probable que l'école ait été détruite par les bombardements puisqu'il y est fait état « d'importantes destructions », et que les cours doivent prendre place dans le café.

2. Lignes 9 à 20 : Comment se manifeste l'intérêt de Léopold pour le cours du professeur Didier ? Développez votre réponse en vous appuyant sur trois éléments significatifs. (6 points)
L'intérêt de Léopold se manifeste d'abord par son attention au bon ordre des choses : « Léopold s'assura que la troisième était au complet » (ligne 1), « le patron alla retirer le bec de cane à la porte d'entrée afin de s'assurer contre toute intrusion » (ligne 4) ; les clients pourraient déranger le cours (le terme « intrusion » n'est pas neutre), ce qui est un comble pour un commerçant... Ensuite, il est attentif : comme au spectacle, il « s'assit sur un tabouret » (ligne 5), puis lorsque l'élève Hautemain prend la parole il « se pencha sur son siège pour [le] voir » (ligne 9).

Retrouvez le sujet de Français du DNB 2017

Extrait du sujet : A. Texte littéraire Giono a décidé de vivre à la campagne, au plus près de la nature. Néanmoins, il va parfois à Paris. Il évoque ici son expérience de la ville. 1 Quand le soir vient, je monte du côté de Belleville. A l'angle de la rue de Belleville 2 et de la rue déserte, blême et tordue, dans laquelle se trouve La Bellevilloise, je connais un petit restaurant où je prends mon repas du soir. Je vais à pied. Je me sens tout dépaysé par la dureté du trottoir et le balancement des hanches qu'il faut avoir pour éviter ceux qui vous frôlent. Je marche vite et je dépasse les gens qui vont dans ma direction ; mais quand je les ai dépassés, je ne sais plus que faire, ni pourquoi je les ai dépassés, car c'est exactement la même foule, la même gêne, les mêmes gens toujours à dépasser sans jamais trouver devant moi d'espaces libres. Alors, je romps mon pas et 3 je reste nonchalant dans la foule. Mais ce qui vient d'elle à moi n'est pas sympathique. Je suis en présence d'une anonyme création des forces déséquilibrées de l'homme. Cette foule n'est emportée par rien d'unanime. Elle est un conglomératde mille soucis, de peines, de joies, de fatigues, de désirs extrêmement personnels. Ce n'est pas un corps organisé, c'est un entassement, il ne peut y avoir aucune amitié entre elle, collective, et moi. Il ne peut y avoir d'amitié qu'entre des parties d'elle-même et moi, des morceaux de cette foule, des hommes ou des femmes. Mais alors, j'ai avantage à les rencontrer seuls et cette foule est là seulement pour me gêner. Le premier geste qu'on aurait si on rencontrait un ami serait de le tirer de là jusqu'à la rive, jusqu'à la terrasse du café, l'encoignure de la porte, pour avoir enfin la joie de véritablement le rencontrer.[…] De tous ces gens-là qui m'entourent, m'emportent, me heurtent et me poussent, 4 de cette foule parisienne qui coule, me contenant sur les trottoirs devant. La Samaritaine, combien seraient capables de recommencer les gestes essentiels de la vie s'ils se trouvaient demain à l'aube dans un monde nu? Qui saurait orienter son foyer en plein air et faire du feu ? Qui saurait reconnaître et trier parmi les plantes vénéneuses les nourricières comme l'épinard sauvage, la carotte sauvage, le navet des montagnes, le chou des pâturages ? Qui saurait tisser l'étoffe? Qui saurait trouver les sucs pour faire le cuir ? Qui saurait écorcher un chevreau ? Qui saurait tanner la peau ? Qui saurait vivre ? Ah! c'est maintenant que le mot désigne enfin la chose! Je vois ce qu'ils savent faire: ils savent prendre l'autobus et le métro. Ils savent arrêter un taxi, traverser une rue, commander un garçon de café ; ils le font là tout autour de moi avec une aisance qui me déconcerte et m'effraie.
Jean Giono,Les Vraies Richesses, 1936

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Extrait du corrigé :
Questions (20 points)
Les réponses aux questions doivent être entièrement rédigées.
Sur le texte littéraire (document A)
1. En vous appuyant sur le premier paragraphe, expliquez la formule du narrateur «Je me sens tout dépaysé» (lignes 3-4). (2 points)
Le narrateur ne va à Paris que rarement (le paratexte nous informe qu'il habite désormais à la campagne). La ville, et a fortiori Paris, représente donc le contraire de ce dont il a l'habitude : « dureté du trottoir » s'oppose aux chemins de campagne, « ceux qui vous frôlent » montre le rétrécissement de l'espace dont il est coutumier. Sorti de ses habitudes, il est hors de son « pays », donc dépaysé.
2. a-Quel est ici le sens du mot «entassement» (ligne 13)? Trouvez un synonyme de ce nom dans les lignes qui précèdent. b-«Elle est ... personnels.» (Lignes 11-12) : quel est le procédé d'écriture utilisé dans cette phrase ?
c-En vous appuyant sur vos deux réponses précédentes, expliquez comment le narrateur perçoit la foule. (4 points)
« Entassement » signifie : ce qui est mis en tas, accumulation ; il est synonyme de « conglomérat » (ligne 11). Ici, cela signifie que la foule n'est pas un ensemble « unanime », mais un « conglomérat », une addition de gens où toutes les individualités s'ajoutent sans s'unifier ni se fondre dans une véritable union. Pour le narrateur, c'est un rassemblement de solitudes qui demeurent individuelles. Il le symbolise par la figure de style de l'accumulation car les sentiments divers s'ajoutent de même les uns aux autres sans se confondre.

NB : ce corrigé est édité par Studyrama. Il s'agit d'une proposition de corrigé qui ne saurait tenir lieu de corrigé officiel. Toute reproduction sans accord est strictement interdite.

Retrouvez le sujet de Français du DNB 2016

Extrait du sujet : Présentez précisément la situation du narrateur. 1,5 point 2. a) Qu'est-ce qui attire l'attention du narrateur ? Pour quelles raisons ? b) Comment le texte crée-t-il un effet d'obsession ? Justifiez votre réponse en vous appuyant

Découvrez le corrigé de Français du DNB 2016

Extrait du corrigé : Le narrateur est dans une tranchée boueuse, de nuit, durant la 1ère guerre mondiale. Il est abrité sous des planches et il croit qu'il se met à pleuvoir. Dans cet enfer, il éprouve le besoin presque spontané de se rattacher à ce qui contribue à la grandeur de l'homme et qu'on aurait tendance à oublier dans ces circonstances : l'art, et en particulier la poésie. C'est aussi pour lui un refuge dans ce qui lui est fam

NB : ce corrigé est édité par Studyrama. Il s'agit d'une proposition de corrigé qui ne saurait tenir lieu de corrigé officiel. Toute reproduction sans accord est strictement interdite.

Retrouvez le sujet de français du Brevet des collèges 2015

Extrait du sujet

QUESTIONS (15 points)
1. Deux lieux sont distingués. En vous appuyant sur des éléments précis du texte, vous montrerez ce qui les oppose.
2. « Il était […] un parc » (ligne 10)
a) Quelle remarque pouvez-vous faire sur cette construction grammaticale ?
b) A quel genre narratif vous fait-elle penser ?
3. Montrez en vous appuyant sur des exemples précis des lignes 10 à 21 que l'évocation des souvenirs ravive les sensations du narrateur.
4. « enchantements de ma mémoire » (ligne 9)
a) Comment le nom « enchantement » est-il formé ?
b) Quel(s) sens donnez-vous ici à ce mot ?

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Extrait du corrigé 2015

QUESTIONS
1) Deux lieux sont distingués. En vous appuyant sur des éléments précis du texte, vous montrerez ce qui les oppose. (/2)
Deux lieux sont en effet distingués : la mémoire et la réalité. La mémoire est le lieu où le narrateur se réfugie pour fuir sa condition présente, où il est perdu dans le désert (« je n'étais rien qu'un monde égaré entre du sable et des étoiles », l. 2), un monde froid où il se sent vulnérable (« ici, je ne possédais plus rien au monde », l. 1) ; la mémoire est pour lui un refuge, par le réconfort presque magique que lui offre sa maison d'enfance (« une vieille maison que j'aimais », l. 11) dans ses souvenirs (« enchantements de ma mémoire », l. 9).
2) « Il était un parc » (l. 10)
A – Quelle remarque pouvez-vous faire sur cette construction grammaticale ? (/1) C'est une construction impersonnelle : « il » est un sujet grammatical mais ne désigne aucune réalité ; « un parc » est le sujet réel.

NB : ce corrigé vous est proposé par Studyrama. Il s'agit d'une proposition de corrigé qui ne saurait tenir lieu de corrigé officiel. Toute reproduction sans accord est strictement interdite.

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