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Extrait du sujet : Vous traiterez au choix, l'un des deux sujets suivants : 1 - Commentaire de texte (20 points) Objet d'étude : Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle. Texte d'Émile Zola, Germinal, 1885. On utilisait dans les mines, au XIXe siècle, des chevaux que l'on descendait au fond des puits afin d'aider au transport du charbon. Dans cet extrait, Zola présente deux de ces animaux qui, à la différence des hommes, restaient des années durant sous terre, sans remonter. C'était Bataille, le doyen de la mine, un cheval blanc qui avait dix ans de fond. Depuis dix ans, il vivait dans ce trou, occupant le même coin de l'écurie, faisant la même tâche le long des galeries noires, sans avoir jamais revu le jour. Très gras, le poil luisant, l'air bonhomme, il semblait y couler une existence de sage, à l'abri des 5 malheurs de là-haut... Retrouvez l'intégralité du sujet ci-dessous :
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Extrait du corrigé : Étude de texte : le contexte : Germinal est un roman naturaliste : il a l'ambition de décrire la vie réelle. Au peuple, Zola emprunte ainsi son langage et ses mœurs ; il décrit avec beaucoup de minutie le monde de la mine et ne recule pas devant les termes techniques. L'histoire est réaliste, mais développée de façon suggestive, pour que les lecteurs sentent ce qui se passe, comme s'ils le vivaient eux-mêmes. L'action se passe autour du centre minier de Montsou dans le nord de la France. Le thème et la problématique, la reformulation du sujet : Germinal est aussi un roman engagé parce qu'il défend une cause : il prend parti pour que changent les conditions de vie des mineurs qu'il décrit. Zola attribue au peuple des attitudes animales, la résignation d'un cheval de labour, puis la brutalité et la violence, mais il insiste sur le fait que ce peuple est d'abord une victime. Germinal fait partie d'un ensemble de vingt romans, intitulé les Rougon-Macquart : Histoire naturelle et sociale au XIXème siècle. Le plan de l'auteur : La descente aux enfers est matérialisée comme si la mine et ses profondeurs représentaient l'enfer des Grecs. La scène se situe presque exclusivement dans les "entrailles" de la terre, la mine. L'extérieur est à peine évoqué comme une réminiscence (la bonne odeur du grand air, l'odeur oubliée du soleil...) Les éléments d'interprétation développés :
Comparaison et métaphore filée « C'était comme… » est une expression très fréquente du roman. Les comparaisons chez Zola sont simples et bien choisies, donc faciles à retenir par le lecteur. Zola peut donc ensuite abandonner le comme, l'auteur choisit la personnification : la mine est devenue un ogre, les mineurs sont des fourmis. Il ne s'agit plus de comparaisons mais de métaphores. À chaque fois qu'il les évoque, Zola reprend des termes propres aux ogres ou aux fourmis : on dit qu'il file la métaphore. Retrouvez le corrigé intégrale ci-dessous :
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Extrait du sujet Vous traiterez au choix, l'un des deux sujets suivants : 1- Commentaire de texte (20 points) Romain Gary, La Promesse de l'aube, 1960. Dans ce chapitre du roman autobiographique La Promesse de l'aube, le narrateur vit modestement avec sa mère à Nice. Celle-ci, croisant le roi de Suède qui y est en vacances, se précipite vers lui pour vanter les talents de son fils au tennis – un sport qu'elle rêve de lui voir pratiquer. Le souverain demande alors à son propre entraîneur d'échanger quelques balles avec le jeune homme. – Faites quelques balles avec lui, dit-il de sa voix caverneuse. Voyons un peu ce qu'il sait faire. Le visage de ma mère s'éclaira. L'idée que je n'avais tenu que trois ou quatre fois la raquette de tennis à la main ne la préoccupait nullement. Elle avait confiance en 5 moi. Elle savait qui j'étais. Les petits détails quotidiens, les petites difficultés pratiques n'entraient pas en ligne de compte. J'hésitai une seconde et puis, sous ce regard de confiance totale et d'amour, j'avalai ma honte et ma peur et, baissant la tête, j'allai à mon exécution. Ce fut vite fait – mais il me semble parfois que j'y suis encore. Je fis, bien entendu, 10 de mon mieux. Je sautais, plongeais, bondissais, pirouettais, courais, tombais, rebondissais, volais, me livrant à une sorte de danse de pantin désarticulé, mais c'est tout juste si je parvenais parfois à effleurer une balle, et encore, uniquement avec le cadre de bois – tout cela sous l'œil imperturbable du roi de Suède, qui m'observait froidement, sous le fameux canotier1. On se demandera sans doute pourquoi j'avais 15 accepté de me laisser conduire ainsi à l'abattoir, pourquoi je m'étais aventuré sur le terrain. Mais je n'avais pas oublié ma leçon de Varsovie2, ni la gifle que j'avais reçue, ni la voix de ma mère me disant : « La prochaine fois, je veux qu'on te ramène à la maison sur des brancards, tu m'entends ? » Il ne pouvait être question pour moi de me dérober.
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Extrait du corrigé Premier sujet 1- Commentaire de texte
1. Un amour maternel démesuré
La mère de Romain Gary n'hésite pas à mettre son fils sur un piédestal, elle a une haute estime de lui : ici elle n'hésite pas à le plaçait au même rang que le « Roi de Suède », et le narrateur résume ce qui pour elle résulte d'une évidence : « Elle savait qui j'étais ». Sa mère en effet veut qu'il devienne quelqu'un d'important, elle ne lui laisse pas d'autre possibilité que l'excellence, qui commence par une exigence de courage : ainsi, l'allusion de la « leçon de Varsovie » rappelle que le narrateur se souvient bien de sa remarque : « La prochaine fois, je veux qu'on te ramène à la maison sur des brancards ». De la part de la mère, c'est une preuve de confiance qu'elle lui fait. Mais en même temps, l'amour maternel désigne aussi celui que le narrateur éprouve pour sa mère : certes, ce « regard de confiance totale et d'amour » l'oblige à donner le meilleur de lui-même, mais il cherche aussi à en être digne, et à ne pas décevoir celle qui croit si fort en lui. 2. Un regard amusé et attendri du narrateur sur son passé Le narrateur écrit ce récit d'enfance alors qu'il est devenu adulte (« quarante-quatre ans »), et il cherche sans doute en écrivant les sources de ce qui l'a incité à devenir héros de guerre, diplomate, et surtout écrivain : cette réussite multiple cependant n'allait pas de soi, et par ce récit il montre qu'il a pu être ridicule plus jeune : « je sautais, plongeais, pirouettais, courais, tombais, rebondissais, volais… » ; D'autant plus que cette juxtaposition d'actions théâtrales se révèle aussi grandiloquente qu'inefficace : « c'est tout juste si je parvenais parfois à effleurer une balle ». Il en arrive même à rire de lui puisqu'il est évident que personne n'est dupe, et en particulier le Roi de Suède dont « l'œil imperturbable l']observait froidement ». Le « célèbre canotier » ajoute au tableau une touche caricaturale pleine d'autodérision.
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Extrait du sujet Objet d'étude : Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours.
Le sujet comprend :
TEXTE A : Gustave Flaubert, L'Éducation sentimentale, Partie I, chapitre 5, 1869.
TEXTE B : Émile Zola, Le Ventre de Paris, chapitre 1, 1873.
TEXTE C : Louis Aragon, Aurélien, chapitre 8, 1944. TEXTE A : Gustave Flaubert, L'Éducation sentimentale, 1869.
Frédéric Moreau, jeune provincial plein de rêves et d'ambition, monte à Paris pour y faire ses études. Après un échec à un examen, il reste l'été 1841 dans la capitale et se promène dans les rues. Il remontait, au hasard, le quartier latin1, si tumultueux d'habitude, mais désert à cette époque, car les étudiants étaient partis dans leurs familles. Les grands murs des collèges, comme allongés par le silence, avaient un aspect plus morne encore ; on entendait toutes sortes de bruits paisibles, des battements d'ailes dans des cages, le ronflement d'un tour, le marteau d'un savetier2 ; et les marchands d'habits, au milieu des rues, interrogeaient de l'oeil chaque fenêtre, inutilement. Au fond des cafés solitaires, la dame du comptoir bâillait entre ses carafons remplis ; les journaux demeuraient en ordre sur la table des cabinets de lecture ; dans l'atelier des repasseuses, des linges frissonnaient sous les bouffées du vent tiède. De temps à autre, il s'arrêtait à l'étalage d'un bouquiniste ; un omnibus3, qui descendait en frôlant le trottoir, le faisait se retourner ; et, parvenu devant le Luxembourg4, il n'allait pas plus loin...
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Extrait du corrigé Question 1
Les points communs entre ces trois textes :
- Un même lieu : Paris
- Un personnage seul
- Chaque personnage déambule dans Paris qu'il ne connaît pas. Question 2
- Texte descriptif : description des rues jouxtant des collèges et des grandes places chez Flaubert, description du marché des Halles chez Zola, descriptions des avenues et boulevards dans les beaux quartiers chez Aragon. Les auteurs profitent du regard nouveau des personnages sur Paris pour décrire la ville.
- Point de vue omniscient : « Il se sentait tout écoeuré » (Flaubert) ,« Elle n'avait pas même l'obligation de téléphoner.. » (Aragon),
- Comparaisons et métaphores de la mer : « le flot » chez Flaubert et Zola, la broderie chez Aragon.
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Texte A : Victor Hugo, « La Sieste », L'Art d'être grand-père, 1871.
Elle fait au milieu du jour son petit somme ;
Car l'enfant a besoin du rêve plus que l'homme,
Cette terre est si laide alors qu'on vient du ciel !
L'enfant cherche à revoir Chérubin, Ariel,
Ses camarades, Puck, Titania, les fées,
Et ses mains quand il dort sont par Dieu réchauffées.
Oh ! comme nous serions surpris si nous voyions,
Au fond de ce sommeil sacré, plein de rayons,
Ces paradis ouverts dans l'ombre, et ces passages
D'étoiles qui font signe aux enfants d'être sages,
Ces apparitions, ces éblouissements !
Donc, à l'heure où les feux du soleil sont calmants,
Quand toute la nature écoute et se recueille,
Vers midi, quand les nids se taisent, quand la feuille
La plus tremblante oublie un instant de frémir,
Jeanne a cette habitude aimable de dormir ;
Et la mère un moment respire et se repose,
Car on se lasse, même à servir une rose.
Ses beaux petits pieds nus dont le pas est peu sûr
Dorment ; et son berceau, qu'entoure un vague azur
Ainsi qu'une auréole entoure une immortelle,
Semble un nuage fait avec de la dentelle ;
On croit, en la voyant dans ce frais berceau-là,
Voir une lueur rose au fond d'un falbala ;
On la contemple, on rit, on sent fuir la tristesse,
Et c'est un astre, ayant de plus la petitesse ;
L'ombre, amoureuse d'elle, a l'air de l'adorer ;
Le vent retient son souffle et n'ose respirer.
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Extrait du corrigé :
Question 1 : Quels sont les différents types de liens qui unissent le poète et la personne endormie ?
Les liens sont d'ordre familial. L'enfant endormie est Jeanne, la petite fille de Victor Hugo. La femme endormie dans le poème de Charles Cros est l'épouse du poète. Au contraire, le poète dans le poème de Claude Roy ne connait pas l'enfant endormie sur la plage. Le poème de Cros est dédié à sa femme alors que les deux autres poèmes ne sont dédiés à personne en particulier. Les trois poèmes sont en quelque sorte des déclarations d'amour :
Victor Hugo à sa petite fille, Cros à son épouse, et Roy à celle qui l'inspire. Seule la femme de Cros lira le poème qui lui est dédié, les deux autres endormies ignorent qu'elles sont des sujets d'inspiration.
Question 2 : Que déclenche chez le poète la vision de l'être endormi ?
La femme endormie de Cros et la dormante de Roy suscitent une réflexion du poète sur lui-même. Chez Cros, elle représente le repos après le travail alors que le poète se décrit lui-même comme un veilleur. Roy se compare à Orphée attendant son Eurydice, exprimant par là sa douleur devant la fuite du temps et l'inconstance de la réalité. Dans le poème de Hugo, le poète semble voir ce qui est invisible aux autres. Il est le seul à connaître le lieu que rejoint l'enfant.
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Extrait du sujet Objet d'étude
Poésie et quête de sens. Le sujet comprend :- Texte A : Paul VERLAINE, « Le paysage dans le cadre des portières », La Bonne Chanson, 1870 ;
- Texte B : Anna de NOAILLES, « Trains en été », Les Eblouissements, 1907 ;
Texte C : Jacques PRÉVERT, « En sortant de l'école », Histoires, 1946. Texte A : Paul VERLAINE, « Le Paysage dans le cadre des portières », La Bonne Chanson, 1870.
1 Le paysage dans le cadre des portières
Court furieusement, et des plaines entières
Avec de l'eau, des blés, des arbres et du ciel
Vont s'engouffrant parmi le tourbillon cruel
5 Où tombent les poteaux minces du télégraphe1
Dont les fils ont l'allure étrange d'un paraphe2.
Une odeur de charbon qui brûle et d'eau qui bout,
Tout le bruit que feraient mille chaînes au bout
Desquelles hurleraient mille géants qu'on fouette ;
10 Et tout à coup des cris prolongés de chouette.
− Que me fait tout cela, puisque j'ai dans les yeux
La blanche vision qui fait mon cœur joyeux,
Puisque la douce voix pour moi murmure encore,
Puisque le Nom si beau, si noble et si sonore
15 Se mêle, pur pivot de tout ce tournoiement,
Au rythme du wagon brutal, suavement.Découvrez le corrigé de Français du Bac Technologique 2017
Extrait du corrigé Corpus 1. Particularités des trains
Les trains sont la métaphore du temps. Ils vont vite comme dans le poème de Verlaine. Ils transcendent le temps dans le poème de Noailles. Ils transcendent l'espace dans le poème de Prévert puisque le train fait le tour de la terre. Ils sont bruyants. Leurs bruits sont lourds et désagréables dans les poèmes de Verlaine et Noailles. Ils sont décrits comme ayant des sentiments humains (ils poussent des cris dans le poème de Noailles, ils n'osent pas avancer pour ne pas abimer la nature dans le poème de Prévert). 2. Des voyages réels et rêvés
Le poème décrit des voyages réels dans le poème de Noailles car il y a un registre réaliste ((la ville, les toits, les vérandas, le vitrage, la route, les bois, l'étang, les prés).
Le poème de Verlaine mélange le réel et le rêve. Les paysages sont personnifiés et les bruits sont comparés à des hurlements de géants (êtres fantastiques). Le poème de Prévert utilise les éléments réalistes et les personnifient. Ainsi, « la mer se promène », la lune et les étoiles sont sur un bateau et une maison fuit. Commentaire 1. Les caractéristiques des paysages traversés par les trains.
Les paysages sont urbains (la ville, les toits, les vérandas, le vitrage, la route). Les paysages sont aussi ceux de la nature (les bois, l'étang, les prés). Leurs couleurs sont rares mais beaux (blanche, toits d'argent). Il y a peu d'émotions ou de sentiments (inertie, tendresse, volupté). Seul le soleil semble contraindre les hommes à être enfermés. 2. Les trains sont présentés comme des êtres humains
Les trains sont décrits comme ayant des sentiments et des émotions humains. Ils souffrent car ils poussent des cris désespérés. Le poète se demande ce qu'ils espèrent, ce qu'ils désirent. Il imagine qu'un bonheur les attend quand ils seront en pleine campagne, au repos. Les trains sont le miroir de ce que l'auteur éprouve. Le cri des trains fait écho à la brulure de son cœur. Dissertation Le rôle du poème est-il seulement de faire rêver le lecteur ? 1. Faire rêver : un rôle indispensable
Le poème nous fait rêver car il nous transporte dans d'autres lieux et d'autres temps. Il représente un véritable moment d'évasion à la fois pour le lecteur et pour l'auteur lui-même. Senghor nous plonge au cœur de l'Afrique. Il nous permet d'échapper à la réalité du quotidien qui est imparfaite.Retrouvez le sujet de Français du Bac STMG 2016
Extrait du sujet :
Objet d'étude :
La question de l'Homme dans les genres de l'argumentation du XVIème siècle à nos jours.
Document A – D'Alembert, Discours préliminaire, in L'Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, 1751.
Coordonnée et dirigée par Diderot et d'Alembert, L'Encyclopédie est un ouvrage emblématique du siècle des Lumières, qui cherche à établir la somme des connaissances scientifiques, des progrès techniques et des idées philosophiques du 18ème siècle. Le Discours préliminaire propose au lecteur un tableau synthétique des connaissances, qui réhabilite la place des arts mécaniques et des métiers. Le mépris qu'on a pour les arts mécaniques1 semble avoir influé2 jusqu'à un certain point sur leurs inventeurs mêmes. Les noms de ces bienfaiteurs du genre humain sont presque tous inconnus, tandis que l'histoire de ses destructeurs, c'est-à-dire des conquérants, n'est ignorée de personne.
Cependant c'est peut-être chez les artisans qu'il faut aller chercher les preuves les plus admirables de la sagacité3 de 5 l'esprit, de sa patience et de ses ressources. J'avoue que la plupart des arts n'ont été inventés que peu à peu, et qu'il a fallu une assez longue suite de siècles pour porter les montres, par exemple, au point de perfection où nous les voyons. Mais n'en est-il pas de même des sciences ? (...)Découvrez le corrigé de Français du Bac STMG 2016
Extrait du corrigé Question 1 : Les qualités des inventions sont les suivantes :
- utilitaires (doc A la montre, doc B le sous-marin, doc C aéronefs, doc D, ordinateurs)
- rapides (doc B, doc D)
- douées de mémoire (doc D)
- au service des désirs des hommes : se promener (doc B), vivre dans les airs (doc C) Question 2 : - Rigueur scientifique : Descriptions techniques des inventions (doc B et D) Champ lexical de la mesure mathématique (doc B): « cabine de deux mètres », « cabine de trois mètres » « poste long de cinq mètres ». Vocabulaire scientifique : « appareil distillatoire » (doc B) ;
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Sujet_Bac_STMG_2015_Français
Extrait du sujet 2015
Le sujet comprend :
Texte A — Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, Deuxième partie, Livre Quatrième, chapitre I, 1866
Texte B — Joseph Kessel, Le Lion, Deuxième partie, chapitre IX, 1958
Texte C — Joy Sorman, La peau de l'ours, 2014
Texte A — Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer.
Gilliatt, un pêcheur solitaire, robuste et rêveur, a bravé pendant des heures la tempête pourrejoindre l'épave de La Durande, un bateau à moteur. Tandis que la mer s'apaise, il cherche de quoi se nourrir. À la poursuite d'un gros crabe, il s'aventure dans une crevasse (...)A la recherche d'autres sujets et corrigés du Bac ?
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Extrait du corrigé 2015
Questions de corpus
1) Les textes exposent des relations entre l'homme et l'animal très différentes :une relation amicale
Dans l'extrait de Joseph Kessel, le lion a été soigné par les hommes et il les retrouve avec plaisir. Les verbes « frotta sa truffe, lécha » montre un contact physique, une véritable tendresse. Cette relation est partagée et il y a une véritable complicité. Ils se comprennent par des regards, en effet « il tourna ses regards vers Bullit, et Bullit savait ce que le lion attendait » ou encore « King avait les yeux fixés ». Bullit personnifie le lion et l'appelle « garçon, mon fils ». Il y a une telle proximité qu'un des personnages joue avec le lion. Ils se lancent dans une lutte amicale comme un père s'amusant avec son fils. « King savait que c'était un jeu ». NB : ce corrigé vous est proposé par Studyrama. Il s'agit d'une proposition de corrigé qui ne saurait tenir lieu de corrigé officiel. Toute reproduction sans accord est strictement interdite.Téléchargez l'intégralité du sujet de Français 2014
Extrait
Commentaire : Le personnage de roman, du XVIIème siècle à nos jours
Texte A : Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834.
Texte B : Victor Hugo, L'Homme qui rit, Deuxième Partie, Livre Deuxième, chapitre I, 1869.
Texte C : Albert Cohen, Mangeclous, chapitre I, 1938.
Texte D : Marc Dugain, La Chambre des officiers, 1998.
Dissertation :
À votre avis, la présence de personnages repoussants dans un roman nuit-elle ou contribue-t-elle à l'intérêt que l'on porte à sa lecture ? Vous appuierez votre développement sur les textes du corpus, les textes étudiés pendant l'année, ainsi que sur vos lectures personnelles.
Écriture d'invention :
Dans le texte de Marc Dugain (texte D), le héros ne s'est pas encore vu car les miroirs ont été retirés de la salle où il est soigné. Un matin, il se voit dans le reflet d'une fenêtre. Imaginez la scène, ce qu'il découvre, les émotions qu'il ressent et les pensées qui l'assaillent au fur et à mesure d'une telle révélation. Votre texte, rédigé à la première personne, comportera au moins une quarantaine de lignes.Téléchargez le corrigé de Français 2014
Nous avons demandé à un correcteur de plancher en même temps que vous sur le sujet et de vous donner ses éléments de réponse, pour vous permettre de les comparer avec votre copie. Extrait :
La dissertation peut se traiter en deux parties. La première allant dans le sens de l'idée la plus simple, la seconde allant en sens inverse et corrigeant les excès de la première partie. Une troisième partie pourrait être proposée, proposant une voie médiane.
Voici un plan possible :
1. La présence des personnages repoussants dans un roman nuit à la lecture. *provoque en nous des sentiments de tristesse et d'impuissance. La grande Nanon par exemple dans Eugénie Grandet donne une impression de pitié et de malheur qui nuit à l'intérêt que l'on peut ressentir.
*L'identification du lecteur au personnage est plus agréable s'il s'agit d'un personnage séduisant ou habile. Par exemple, Mangeclous fait peut-être rire, mais il y a fort à parier que peu de lecteurs s'y identifierons. Ils s'en rappelleront comme d'un personnage de comédie.
*Le roman doit plutôt mettre en scène des personnages héroïques qui représentent des modèles pour le lecteur. La Princesse de Clèves est parfaite physiquement que moralement.
2. Une contribution intéressante
Si le roman n'est pas décrire ce qui doit être mais ce qui est, la présence de ce type de personnages peut être valorisée.
*Des personnages fascinants
Vautrin dans le Père Goriot est un personnage mystérieux qui contraste avec les personnages. Il impressionne tant par son physique, son passé, ses activités.
*Des personnages ayant un obstacle à surmonter.Attention toutefois, il s'agit bien d'une proposition de corrigé et pas d'un corrigé officiel...
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