Sujet et corrigé Français (épreuve anticipée) – Bac STHR

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Les sujets et les propositions de corrigés de l'épreuve de Français (épreuve anticipée) du Bac STHR des années précédentes sont disponibles. Retrouvez dès maintenant le sujet et le corrigé !

Retrouvez le sujet de l'épreuve de Français STHR de Première 2023

Retrouvez le corrigé de l'épreuve de Français STHR de Première 2023

Retrouvez le sujet de l'évaluation de l'épreuve de Français STHR de Première 2022

Extrait du sujet : Vous traiterez au choix, l'un des deux sujets suivants : 1 - Commentaire de texte (20 points) Objet d'étude : Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle. Texte d'Émile Zola, Germinal, 1885. On utilisait dans les mines, au XIXe siècle, des chevaux que l'on descendait au fond des puits afin d'aider au transport du charbon. Dans cet extrait, Zola présente deux de ces animaux qui, à la différence des hommes, restaient des années durant sous terre, sans remonter. C'était Bataille, le doyen de la mine, un cheval blanc qui avait dix ans de fond. Depuis dix ans, il vivait dans ce trou, occupant le même coin de l'écurie, faisant la même tâche le long des galeries noires, sans avoir jamais revu le jour. Très gras, le poil luisant, l'air bonhomme, il semblait y couler une existence de sage, à l'abri des 5 malheurs de là-haut... Retrouvez l'intégralité du sujet ci-dessous :

Retrouvez le corrigé de l'évaluation de Français STHR de Première 2022

Extrait du corrigé : Étude de texte : le contexte : Germinal est un roman naturaliste : il a l'ambition de décrire la vie réelle. Au peuple, Zola emprunte ainsi son langage et ses mœurs ; il décrit avec beaucoup de minutie le monde de la mine et ne recule pas devant les termes techniques. L'histoire est réaliste, mais développée de façon suggestive, pour que les lecteurs sentent ce qui se passe, comme s'ils le vivaient eux-mêmes. L'action se passe autour du centre minier de Montsou dans le nord de la France. Le thème et la problématique, la reformulation du sujet : Germinal est aussi un roman engagé parce qu'il défend une cause : il prend parti pour que changent les conditions de vie des mineurs qu'il décrit. Zola attribue au peuple des attitudes animales, la résignation d'un cheval de labour, puis la brutalité et la violence, mais il insiste sur le fait que ce peuple est d'abord une victime. Germinal fait partie d'un ensemble de vingt romans, intitulé les Rougon-Macquart : Histoire naturelle et sociale au XIXème siècle. Le plan de l'auteur : La descente aux enfers est matérialisée comme si la mine et ses profondeurs représentaient l'enfer des Grecs. La scène se situe presque exclusivement dans les "entrailles" de la terre, la mine. L'extérieur est à peine évoqué comme une réminiscence (la bonne odeur du grand air, l'odeur oubliée du soleil...) Les éléments d'interprétation développés :
Comparaison et métaphore filée « C'était comme… » est une expression très fréquente du roman. Les comparaisons chez Zola sont simples et bien choisies, donc faciles à retenir par le lecteur. Zola peut donc ensuite abandonner le comme, l'auteur choisit la personnification : la mine est devenue un ogre, les mineurs sont des fourmis. Il ne s'agit plus de comparaisons mais de métaphores. À chaque fois qu'il les évoque, Zola reprend des termes propres aux ogres ou aux fourmis : on dit qu'il file la métaphore. Retrouvez le corrigé intégrale ci-dessous :

Retrouvez le sujet de l'épreuve de Français anticipé du Bac STHR 2021

Extrait du sujet Vous traiterez au choix, l'un des deux sujets suivants : 1- Commentaire de texte (20 points) Romain Gary, La Promesse de l'aube, 1960. Dans ce chapitre du roman autobiographique La Promesse de l'aube, le narrateur vit modestement avec sa mère à Nice. Celle-ci, croisant le roi de Suède qui y est en vacances, se précipite vers lui pour vanter les talents de son fils au tennis – un sport qu'elle rêve de lui voir pratiquer. Le souverain demande alors à son propre entraîneur d'échanger quelques balles avec le jeune homme. – Faites quelques balles avec lui, dit-il de sa voix caverneuse. Voyons un peu ce qu'il sait faire. Le visage de ma mère s'éclaira. L'idée que je n'avais tenu que trois ou quatre fois la raquette de tennis à la main ne la préoccupait nullement. Elle avait confiance en 5 moi. Elle savait qui j'étais. Les petits détails quotidiens, les petites difficultés pratiques n'entraient pas en ligne de compte. J'hésitai une seconde et puis, sous ce regard de confiance totale et d'amour, j'avalai ma honte et ma peur et, baissant la tête, j'allai à mon exécution. Ce fut vite fait – mais il me semble parfois que j'y suis encore. Je fis, bien entendu, 10 de mon mieux. Je sautais, plongeais, bondissais, pirouettais, courais, tombais, rebondissais, volais, me livrant à une sorte de danse de pantin désarticulé, mais c'est tout juste si je parvenais parfois à effleurer une balle, et encore, uniquement avec le cadre de bois – tout cela sous l'œil imperturbable du roi de Suède, qui m'observait froidement, sous le fameux canotier1. On se demandera sans doute pourquoi j'avais 15 accepté de me laisser conduire ainsi à l'abattoir, pourquoi je m'étais aventuré sur le terrain. Mais je n'avais pas oublié ma leçon de Varsovie2, ni la gifle que j'avais reçue, ni la voix de ma mère me disant : « La prochaine fois, je veux qu'on te ramène à la maison sur des brancards, tu m'entends ? » Il ne pouvait être question pour moi de me dérober.

Retrouvez le corrigé l'épreuve de Français anticipé du Bac STHR 2021

Extrait du corrigé Premier sujet 1- Commentaire de texte
1. Un amour maternel démesuré
La mère de Romain Gary n'hésite pas à mettre son fils sur un piédestal, elle a une haute estime de lui : ici elle n'hésite pas à le plaçait au même rang que le « Roi de Suède », et le narrateur résume ce qui pour elle résulte d'une évidence : « Elle savait qui j'étais ». Sa mère en effet veut qu'il devienne quelqu'un d'important, elle ne lui laisse pas d'autre possibilité que l'excellence, qui commence par une exigence de courage : ainsi, l'allusion de la « leçon de Varsovie » rappelle que le narrateur se souvient bien de sa remarque : « La prochaine fois, je veux qu'on te ramène à la maison sur des brancards ». De la part de la mère, c'est une preuve de confiance qu'elle lui fait. Mais en même temps, l'amour maternel désigne aussi celui que le narrateur éprouve pour sa mère : certes, ce « regard de confiance totale et d'amour » l'oblige à donner le meilleur de lui-même, mais il cherche aussi à en être digne, et à ne pas décevoir celle qui croit si fort en lui. 2. Un regard amusé et attendri du narrateur sur son passé Le narrateur écrit ce récit d'enfance alors qu'il est devenu adulte (« quarante-quatre ans »), et il cherche sans doute en écrivant les sources de ce qui l'a incité à devenir héros de guerre, diplomate, et surtout écrivain : cette réussite multiple cependant n'allait pas de soi, et par ce récit il montre qu'il a pu être ridicule plus jeune : « je sautais, plongeais, pirouettais, courais, tombais, rebondissais, volais… » ; D'autant plus que cette juxtaposition d'actions théâtrales se révèle aussi grandiloquente qu'inefficace : « c'est tout juste si je parvenais parfois à effleurer une balle ». Il en arrive même à rire de lui puisqu'il est évident que personne n'est dupe, et en particulier le Roi de Suède dont « l'œil imperturbable l']observait froidement ». Le « célèbre canotier » ajoute au tableau une touche caricaturale pleine d'autodérision.

Retrouvez le sujet de Français du Bac Technologique 2019

Objet d'étude : Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours.
Le sujet comprend :
TEXTE A : Gustave Flaubert, L'Éducation sentimentale, Partie I, chapitre 5, 1869.
TEXTE B : Émile Zola, Le Ventre de Paris, chapitre 1, 1873.
TEXTE C : Louis Aragon, Aurélien, chapitre 8, 1944. TEXTE A : Gustave Flaubert, L'Éducation sentimentale, 1869.
Frédéric Moreau, jeune provincial plein de rêves et d'ambition, monte à Paris pour y faire ses études. Après un échec à un examen, il reste l'été 1841 dans la capitale et se promène dans les rues. Il remontait, au hasard, le quartier latin1, si tumultueux d'habitude, mais désert à cette époque, car les étudiants étaient partis dans leurs familles. Les grands murs des collèges, comme allongés par le silence, avaient un aspect plus morne encore ; on entendait toutes sortes de bruits paisibles, des battements d'ailes dans des cages, le ronflement d'un tour, le marteau d'un savetier2 ; et les marchands d'habits, au milieu des rues, interrogeaient de l'oeil chaque fenêtre, inutilement. Au fond des cafés solitaires, la dame du comptoir bâillait entre ses carafons remplis ; les journaux demeuraient en ordre sur la table des cabinets de lecture ; dans l'atelier des repasseuses, des linges frissonnaient sous les bouffées du vent tiède. De temps à autre, il s'arrêtait à l'étalage d'un bouquiniste ; un omnibus3, qui descendait en frôlant le trottoir, le faisait se retourner ; et, parvenu devant le Luxembourg4, il n'allait pas plus loin...

Découvrez le corrigé de Français du Bac Technologique 2019

Extrait du corrigé Question 1
Les points communs entre ces trois textes :

  • une relation amicale
    Dans l'extrait de Joseph Kessel, le lion a été soigné par les hommes et il les retrouve avec plaisir. Les verbes « frotta sa truffe, lécha » montre un contact physique, une véritable tendresse. Cette relation est partagée et il y a une véritable complicité. Il se comprennent par des regards, en effet « il tourna ses regards vers Bullit, et Bullit savait ce que le lion attendait » ou encore « King avait les yeux fixés ». Bullit personnifie le lion et l'appelle « garçon, mon fils ». Il y a une telle proximité qu'un des personnages joue avec le lion. Ils se lancent dans une lutte amicale comme un père s'amusant avec son fils. « King savait que c'était un jeu ».
     
  • une relation d'inimitié
    Dans cet extrait l'homme est menacé par un animal et doit lutter contre lui pour sa vie. Gilliatt est attaqué par une pieuvre. (...)

    NB : ce corrigé vous est proposé par Studyrama. Il s'agit d'une proposition de corrigé qui ne saurait tenir lieu de corrigé officiel. Toute reproduction sans accord est strictement interdite.

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    Extrait
    Commentaire : Le personnage de roman, du XVIIème siècle à nos jours
    Texte A : Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834.
    Texte B : Victor Hugo, L'Homme qui rit, Deuxième Partie, Livre Deuxième, chapitre I, 1869.
    Texte C : Albert Cohen, Mangeclous, chapitre I, 1938.
    Texte D : Marc Dugain, La Chambre des officiers, 1998.
    Dissertation :
    À votre avis, la présence de personnages repoussants dans un roman nuit-elle ou contribue-t-elle à l'intérêt que l'on porte à sa lecture ? Vous appuierez votre développement sur les textes du corpus, les textes étudiés pendant l'année, ainsi que sur vos lectures personnelles.
    Écriture d'invention :
    Dans le texte de Marc Dugain (texte D), le héros ne s'est pas encore vu car les miroirs ont été retirés de la salle où il est soigné. Un matin, il se voit dans le reflet d'une fenêtre. Imaginez la scène, ce qu'il découvre, les émotions qu'il ressent et les pensées qui l'assaillent au fur et à mesure d'une telle révélation. Votre texte, rédigé à la première personne, comportera au moins une quarantaine de lignes.

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    Nous avons demandé à un correcteur de plancher en même temps que vous sur le sujet et de vous donner ses éléments de réponse, pour vous permettre de les comparer avec votre copie.     Attention toutefois, il s'agit bien d'une proposition de corrigé et pas d'un corrigé officiel...

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