Sujet et corrigé Philosophie - Bac L

Image article Sujet et corrigé Philosophie - Bac L

Téléchargez gratuitement les sujets et corrigés de l'épreuve de Philosophie de l'ancien Bac L.

FacebookTwitterLinkedInemail
Voici les sujets et les corrigés de l'épreuve de Philosophie de 2018 et 2019. Le programme a certes changé mais il existe toute de même quelques similitudes avec la nouvelle épreuve. Ces annales vous seront donc très utiles pour vos révisions.

Retrouvez le sujet de Philosophie du Bac L 2019

Extrait du sujet :

Le candidat traitera, au choix, l'un des trois sujets suivants

Sujet 1
Est-il possible d'échapper au temps ?
Sujet 2
À quoi bon expliquer une oeuvre d'art ?
Sujet 3
Expliquer le texte suivant :
Pour savoir ce qu'est une loi de la nature, il faut que nous ayons une connaissance de la nature, car ces lois sont exemptes d'erreur et ce sont seulement les représentations que nous en avons qui peuvent être fausses. La mesure de ces lois est en dehors de nous : notre connaissance n'y ajoute rien et ne les améliore pas. Il n'y a que la connaissance que nous en avons qui puisse s'accroître. La connaissance du droit est, par certains côtés, semblable à celle de la nature, mais, par d'autres côtés, elle ne l'est pas. Nous apprenons, en effet, à connaître les lois du droit telles qu'elles sont données. C'est plus ou moins de cette façon que le citoyen les connaît et le juriste qui étudie le droit positif1 s'en tient, lui aussi, à ce qui est donné. Toutefois la différence consiste en ceci que, dans le cas des lois du droit, intervient l'esprit de réflexion et la diversité de ces lois suffit à nous rendre attentifs à ce fait que ces lois ne sont pas absolues. Les lois du droit sont quelque chose de posé, quelque chose qui provient de l'homme. La conviction intérieure peut entrer en conflit avec ces lois ou leur donner son adhésion. L'homme ne s'en tient pas à ce qui est donné dans l'existence, mais il affirme, au contraire, avoir en lui la mesure de ce qui est juste. Il peut sans doute être soumis à la nécessité et à la domination d'une autorité extérieure, mais il ne l'est pas comme dans le cas de la nécessité naturelle, car son intériorité lui dit toujours comment les choses doivent être, et c'est en lui-même qu'il trouve la confirmation ou la désapprobation de ce qui est en vigueur. Dans la nature, la vérité la plus haute est qu'il y a une loi ; cela ne vaut pas pour les lois du droit où il ne suffit pas qu'une loi existe pour être admise.
HEGEL, Principes de la philosophie du droit (1820)

Découvrez le corrigé de Philosophie du Bac L 2019

Extrait du corrigé

1ER SUJET : Est-il possible d'échapper au temps ?

Pouvons-nous fuir le présent, oublier le passé et ne plus s'inquiéter de l'avenir ?
Question essentielle lorsque l'on sait que le temps construit les hommes et défait les empires. Cette question pose cependant problème : le temps est un fait. C'est la réalité et en tant que telle il est difficile d'y échapper. Cependant nous voyons chaque jour des personnes qui donnent l'impression d'être ailleurs et de ne pas être là ; de vivre dans une certaine inconscience. Le sujet est important car la doxa – celle qui pense que les questions complexes n'existent pas – aurait spontanément envie de répondre : impossible. Or celui qui réfléchit pourrait rapidement se rendre compte qu'il n'en est rien : on peut à tous moment échapper au temps, tout simplement parce que pour vivre avec ce temps il faut de la conscience. Or, dans ce domaine, c'est l'inconscience qui est banale, la conscience c'est l'exception. Pourquoi ici convoquer la conscience et quel rapport celle-ci entretient-elle avec le temps ? Cette question fera l'objet de notre première partie. I. La conscience comme seul moyen de vivre avec son temps.
Il est possible d'échapper au temps, tout simplement parce que pour vivre avec lui, il faut être conscience de son existence. Or rares sont ceux qui ont une telle conscience : résultat, non seulement ils échappent au temps mais en plus ils passent leur vie à vivre à côté de celui-ci. Ils ne savent pas ce qu'est être contemporain. Etre contemporain c'est précisément accompagner ce temps qui passe. Pascal soutient même dans ses Pensées que nous sommes incapables de saisir ce présent simplement parce que nous sommes toujours tournés vers le passé – qui nous assaille de ses remords et de ses regrets – et inquiets de notre futur. Cette impossibilité de vivre avec notre temps est la cause principale de notre malheur explique-t-il. Nous préférons en effet l'imaginaire au réel et refusons la conscience. Nous ne vivons pas avec notre temps présent car nous préférons ne pas voir toutes les difficultés qu'il nous impose et nous préférons ainsi nous laisser gagner par la fuite vers le pays de l'imaginaire. N'y –a-t-il pas un moyen pour éviter cette envie continuelle d'échapper au temps qui est finalement une 1ER SUJET : Est-il possible d'échapper au temps ? Pouvons-nous fuir le présent, oublier le passé et ne plus s'inquiéter de l'avenir ? Question essentielle lorsque l'on sait que le temps construit les hommes et défait les empires. Cette question pose cependant problème : le temps est un fait. C'est la réalité et en tant que telle il est difficile d'y échapper. Cependant nous voyons chaque jour des personnes qui donnent l'impression d'être ailleurs et de ne pas être là ; de vivre dans une certaine inconscience. Le sujet est important car la doxa – celle qui pense que les questions complexes n'existent pas – aurait spontanément envie de répondre : impossible. Or celui qui réfléchit pourrait rapidement se rendre compte qu'il n'en est rien : on peut à tous moment échapper au temps, tout simplement parce que pour vivre avec ce temps il faut de la conscience. Or, dans ce domaine, c'est l'inconscience qui est banale, la conscience c'est l'exception. Pourquoi ici convoquer la conscience et quel rapport celle-ci entretient-elle avec le temps ? Cette question fera l'objet de notre première partie. I. La conscience comme seul moyen de vivre avec son temps. Il est possible d'échapper au temps, tout simplement parce que pour vivre avec lui, il faut être conscience de son existence. Or rares sont ceux qui ont une telle conscience : résultat, non seulement ils échappent au temps mais en plus ils passent leur vie à vivre à côté de celui-ci. Ils ne savent pas ce qu'est être contemporain. Etre contemporain c'est précisément accompagner ce temps qui passe. Pascal soutient même dans ses Pensées que nous sommes incapables de saisir ce présent simplement parce que nous sommes toujours tournés vers le passé – qui nous assaille de ses remords et de ses regrets – et inquiets de notre futur. Cette impossibilité de vivre avec notre temps est la cause principale de notre malheur explique-t-il. Nous préférons en effet l'imaginaire au réel et refusons la conscience. Nous ne vivons pas avec notre temps présent car nous préférons ne pas voir toutes les difficultés qu'il nous impose et nous préférons ainsi nous laisser gagner par la fuite vers le pays de l'imaginaire.
N'y –a-t-il pas un moyen pour éviter cette envie continuelle d'échapper au temps qui est finalement une manière d'échapper à la vie ?

Retrouvez le sujet de Philosophie du Bac L 2018

Extrait :
Sujet 1 = La culture nous rend-elle plus humain ?
Sujet 2 = Peut-on renoncer à la vérité ?
Expliquer le texte suivant :
Souvent nous ne savons pas ce que nous souhaitons ou ce que nous craignons. Nous pouvons caresser un souhait pendant des années entières, sans nous l'avouer, sans même en prendre clairement conscience ; c'est que l'intellect n'en doit rien savoir, c'est qu'une révélation nous semble dangereuse pour notre amour-propre, pour la bonne opinion que nous tenons à avoir de nous-mêmes ; mais quand ce souhait vient à se réaliser, notre propre joie nous apprend, non sans nous causer une certaine confusion, que nous appelions cet événement de tous nos vœux ; tel est le cas de la mort d'un proche parent dont nous héritons.
Et quant à ce que nous craignons, nous ne le savons souvent pas, parce que nous n'avons pas le courage d'en prendre clairement conscience. Souvent même nous nous trompons entièrement sur le motif véritable de notre action ou de notre abstention, jusqu'à ce qu'un hasard nous dévoile le mystère. Nous apprenons alors que nous nous étions mépris sur le motif véritable, que nous n'osions pas nous l'avouer, parce qu'il ne répondait nullement à la bonne opinion que nous avons de nous-mêmes. Ainsi, nous nous abstenons d'une certaine action, pour des raisons purement morales à notre avis ; mais après coup nous apprenons que la peur seule nous retenait, puisque, une fois tout danger disparu, nous commettons cette action.
SCHOPENHAUER, Le monde comme volonté et comme représentation, 1818.

Découvrez le corrigé de Philosophie du Bac L 2018

Extrait :
Sujet n° 1 = La culture nous rend-elle plus humain ?
Introduction : Sujet classique mais important qui interroge sur les bienfaits ou les méfaits de la culture. Jusqu'à présent, nous pensions qu'avec la culture tous nos problèmes seraient résolus. Il n'en est rien et nous le savons à présent. L'Allemagne était l'un des pays les plus cultivés du monde et cette culture ne lui a pas interdit de se plonger dans la pire des barbaries.
Pourtant, si la culture ne résout rien faut-il pour autant se passer de culture et avec ce rejet, nous passer d'école et de scolarité ? Certains le pensent et le fond de cette pensée explique un certain rejet contemporain à l'égard de la culture et de l'école ou de l'université. Les intellectuels ne sont plus tout à fait appréciés de nos jours. Il ne fait pas toujours bon, dans certaines classes d'être une « grosse tête » ou un bon élève. Le monde doit-il dès lors être gouverné par des cancres ? Faut-il que la bêtise continue à gouverner le monde ?
Nous ne le pensons pas mais penser ainsi ce n'est pas pour autant glorifier la connaissance car ce qui importe ce ne sont pas ceux qui prétendent tout connaître, ce ne sont pas ceux qui prétendent vous imposer et vous donner des leçons : ceux sont ceux qui savent ce qui importe. Mais qu'est ce qui importe ? C'est finalement à cette question essentielle qu'il convient peut-être de tenter de répondre en quelques lignes. Nous le verrons, pour nous, ce n'est plus seulement « exister » avec Sartre mais vivre avec tous...

Retrouvez le sujet de Philosophie du Bac L 2017

1er sujet
Suffit-il d'observer pour connaître ? 2e sujet
Tout ce que j'ai le droit de faire est-il juste ? 3e sujet
Expliquer le texte suivant : Un Auteur célèbre*, calculant les biens et les maux de la vie humaine et comparant les deux sommes, a trouvé que la dernière surpassait l'autre de beaucoup et qu'à tout prendre la vie était pour l'homme un assez mauvais présent. Je ne suis point surpris de sa conclusion ; il a tiré tous ses raisonnements de la constitution de l'homme Civil : s'il fût remonté jusqu'à l'homme Naturel, on peut juger qu'il eût trouvé des résultats très différents, qu'il eût aperçu que l'homme n'a guère de maux que ceux qu'il s'est donnés lui-même, et que la Nature eût été justifiée. Ce n'est pas sans peine que nous sommes parvenus à nous rendre si malheureux. Quand d'un côté l'on considère les immenses travaux des hommes, tant de Sciences approfondies, tant d'arts inventés ; tant de forces employées ; des abîmes comblés, des montagnes rasées, des rochers brisés, des fleuves rendus navigables, des terres défrichées, des lacs creusés, des marais desséchés, des bâtiments énormes élevés sur la terre, la mer couverte de Vaisseaux et de Matelots ; et que de l'autre on recherche avec un peu de méditation les vrais avantages qui ont résulté de tout cela pour le bonheur de l'espèce humaine, on ne peut qu'être frappé de l'étonnante disproportion qui règne entre ces choses, et déplorer l'aveuglement de l'homme qui, pour nourrir son fol orgueil et je ne sais quelle vaine admiration de lui-même, le fait courir avec ardeur après toutes les misères dont il est susceptible et que la bienfaisante nature avait pris soin d'écarter de lui. ROUSSEAU, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, 1755.

Découvrez le corrigé de Philosophie du Bac L 2017

SUJET 1 Suffit-il d'observer pour connaitre? Dans ce sujet, il s'agit de s'interroger sur la connaissance. Comment celle-ci s'obtient-elle? Par quels biais, est-il possible de l'obtenir? C'est un sujet qui se penche sur l'épistémologie, c'est à dire la philosophie de la connaissance. Ce n'est pas un sujet simple car il n'y a pas de notion spécifique du programme à laquelle il serait possible pour les élèves de se rattacher. On peut cependant le traiter de plusieurs manières en mobilisant les connaissances acquises en cours sur la vérité, l'expérience, la théorie et la perception qui est peut-être une des notions essentielles qu'il faut mobiliser (mais pas seulement). Dans un premier temps, il peut être possible de se dire qu'en fait ce que nous voyons n'est pas nécessairement ce qui est. Nous sommes en face ici de la différence entre ce qui est apparent et ce qui est réel. Le réel n'est pas toujours apparent. Il n'est pas toujours visible. D'ailleurs pour les grecs, la vérité était aléthéia, c'est à dire qu'elle renvoyait à un dévoilement. Trouver ce qui est et connaîtreau sens de connaître la vérité suppose de retirer un voile qui nous interdirait de voir. NB : ce corrigé vous est proposé par Studyrama. Il s'agit d'une proposition de corrigé qui ne saurait tenir lieu de corrigé officiel. Toute reproduction sans accord est strictement interdite.

Retrouvez le sujet de Philosophie du Bac L 2016

1er sujet : Nos convictions morales sont-elles fondées sur l'expérience ?
2e sujet : Le désir est-il par nature illimité ?
3ème sujet : Expliquer le texte suivant
Est-ce qu'il existe aucun fait qui soit indépendant de l'opinion et de l'interprétation ?
Des générations d'historiens et de philosophes de l'histoire n'ont-elles pas démontré l'impossibilité de constater des faits sans les interpréter, puisque ceux-ci doivent d'abord être extraits d'un chaos de purs événements (et les principes du choix ne sont assurément pas des données de fait), puis être arrangés en une histoire qui ne peut être racontée que dans une certaine perspective, qui n'a rien à voir avec ce qui a eu lieu à l'origine ? Il ne fait pas de doute que ces difficultés, et bien d'autres encore, inhérentes1 aux sciences historiques, soient réelles, mais elles ne constituent pas une preuve contre l'existence de la matière factuelle, pas plus qu'elles ne peuvent servir de justification à l'effacement des lignes de démarcation entre le fait, l'opinion et l'interprétation, ni d'excuse à l'historien pour manipuler les faits comme il lui plaît. Même si nous admettons que chaque génération ait le droit d'écrire sa propre histoire, nous refusons d'admettre qu'elle ait le droit de remanier les faits en harmonie avec sa perspective propre ; nous n'admettons pas le droit de porter atteinte à la matière factuelle elle-même. Pour illustrer ce point, et nous excuser de ne pas pousser la question plus loin : durant les années vingt2, Clémenceau, peu avant sa mort, se trouvait engagé dans une conversation amicale avec un représentant de la République de Weimar3 au sujet des responsabilités quant au déclenchement de la Première Guerre mondiale. On demanda à Clémenceau : « À votre avis, qu'est-ce que les historiens futurs penseront de ce problème embarrassant et controversé ? » Il répondit : « Ça, je n'en sais rien, mais ce dont je suis sûr, c'est qu'ils ne diront pas que la Belgique a envahi l'Allemagne. »
Hannah ARENDT, « Vérité et politique », 1964.

Découvrez le corrigé de Philosophie du Bac L 2016

Voici un extrait du Sujet 1 : Nos convictions morales sont-elles fondées sur l'expérience ? Ce sujet nous interpelle ici sur une question : tout ce que nous jugeons bien ne provient-il que de ce que nous avons vécu ? Les sociologues ont-ils raison et en ce cas le problème est le suivant : le bien est -il éternel et absolu ? N'est-il pas relatif et propre à ce que chacun d'entre nous a pu vivre ? De prime abord qu'appelons-nous expérience ? L'expérience peut-être collective ou individuelle mais ce peut aussi être une expérience inconsciente. Il est indéniable que notre expérience et notre histoire marquent nos conceptions du bien et du mal c'est la grande découverte et le grand rappel que la sociologie et Durkheim ont pu nous faire. Expérience ici rime avec vécu sociétal. C'est ce qu'il rappelle notamment dans sociologie et philosophie. Voilà pourquoi il faut étudier les sociétés pour bien les comprendre car chaque groupe possède ses normes et ses règles.... NB : ce corrigé est édité par Studyrama. Il s'agit d'une proposition de corrigé qui ne saurait tenir lieu de corrigé officiel. Toute reproduction sans accord est strictement interdite.

Retrouvez le sujet de Philosophie du Bac L 2015

Téléchargez l'intégralité du sujet 2015


Extrait du sujet 2015

1er sujet : Respecter tout être vivant, est-ce un devoir moral ?
2ème sujet : Suis-je ce que mon passé a fait de moi ? ; ainsi qu'un commentaire de texte qui porte sur un extrait de Tocqueville !
Commentaire de texte : "Les croyances dogmatiques sont plus ou moins nombreuses, suivant les temps. Elles naissent de différentes manières et peuvent changer de forme et d'objet ; mais on ne saurait faire qu'il n'y ait pas de croyances dogmatiques,..." TOCQUEVILLE, De la démocratie en Amérique, 1840

A la recherche d'autres sujets et corrigés du Bac ?

Téléchargez ce sujet et ce corrigé en pdf, ainsi que toutes les annales des années précédentes, par matière et par série sur Bankexam.fr. Au total, plus de 15 000 annales du Bac à consulter et télécharger gratuitement, et plus de 100 000 au total.

Obtenez le corrigé de Philosophie du Bac L 2015

Téléchargez l'intégralité du corrigé 2015


Extrait du corrigé 2015

Respecter tout être vivant est- un devoir moral ?
Ce sujet traite de la question du vivant et du respect. C'est un sujet intéressant qui interpelle sur l'éthique et notamment aussi sur l'attitude que nous devons avoir à l'égard des animaux qui, en droit français sont encore considérés comme des objets même si un récent amendement a reconnu leur sensibilité.
C'est donc un sujet à la fois philosophique, politique et surtout éthique car le respect est une notion d'ordre éthique ou d'éthique écologique.
Le sujet pose toutefois le problème de savoir si le respect que nous devons aux animaux doit s'opérer de la même manière et s'il n'y a pas des hiérarchies entre chacun d'eux ?
C'est un des problèmes notamment. Il pose aussi le problème de ces personnes qui ont un amour invétéré pour les animaux ou pour les plantes mais qui ont une forme de haine irrationnelle pour ceux qu'Albert Cohen appelait nos « frères humains ».
Pour le traiter, il pouvait être judicieux par exemple de déterminer ce qu'était la notion de vivant eet d'etre vivant.(...) NB : ce corrigé vous est proposé par Studyrama. Il s'agit d'une proposition de corrigé qui ne saurait tenir lieu de corrigé officiel. Toute reproduction sans accord est strictement interdite.

Téléchargez l'intégralité du sujet de Philosophie 2014


Extrait du sujet :
> 1er sujet : Les œuvres d'art éduquent-elles notre perception ?
> 2ème sujet: Doit-on tout faire pour être heureux ?
> 3eme sujet: Texte : POPPER, La Connaissance objective, 1972.

Téléchargez le corrigé de Philosophie 2014

Nous avons demandé à un correcteur de plancher en même temps que vous sur le sujet et de vous donner ses éléments de réponse, pour vous permettre de les comparer avec votre copie. Extrait :
Les oeuvres d'art éduquent-elles notre perception ?
Kant part du principe que l'art manifeste « un libre jeu de l'imagination et de l'entendement… » . Un constat s'impose alors : l'art est donc une réponse aux attentes de l'esprit, qui dans sa logique intérieure, favorise l'harmonie entre le monde et sa perception. Finalement, l'art n'est-il pas ce que nous avons conscience d'être ? Pour répondre à cette problématique, nous allons suivre un plan logique :
1/ SPINOZA OU L'ILLUSION
L'art demeure une lumière de l'être qui construit l'illusion créatrice en faisant naitre une conscience absolue. Celle-ci a un rôle précis : mettre en avant un trésor : la liberté ! L'art n'est donc pas seulement un mode d'expression… Il est la fascination de l'insaisissable, et manifestation de l'être aussi mais je vois une oeuvre comme je me vois alors l'art n'a-t-il pas une limite ? Spinoza et Platon jugent l'art comme une vilaine copie du monde, qui éloigne l'homme de tous les fondamentaux… et de la connaissance. Ainsi, percevoir l'art devrait répondre à une conséquence précise : dévoiler l'utilité du monde et sa réalité…. Alors comment faire ? Nos sens ont-ils la capacité de ne pas nous tromper ?

2/LES CINQ SENS
Les cinq sens exercent un rôle majeur dans la perception. Ils permettent de nous faire « toucher » le monde… à travers une fonction cognitive, synonyme de connaissance…et d'idée ! L'art doit se réjouir de ce fait car les sens humains le pourchassent d'une manière positive : Locke affirme que les objets et les représentations extérieures favorisent nos sens : « c'est ainsi que nous 3 acquérons les idées que nous avons du blanc, du jaune… ». La perception de l'art met donc en avant notre être au sens sensible du terme. Attention toutefois, il s'agit bien d'une proposition de corrigé et pas d'un corrigé officiel...

Retrouvez les autres sujets et corrigés du Bac L

Français : Sujet - Corrigé
Histoire Géographie : Sujet - Corrigé
Littérature : Sujet - Corrigé
Anglais LV1 : Sujet - Corrigé
Anglais LV2 : Sujet - Corrigé
Allemand LV1 : Sujet - Corrigé
Allemand LV2 : Sujet - Corrigé
Espagnol LV1 : Sujet - Corrigé
Espagnol LV2 : Sujet - Corrigé
Italien LV1 : Sujet - Corrigé
Italien LV2 : Sujet - Corrigé
Sciences : Sujet - Corrigé
Mathématiques Spécialité : Sujet - Corrigé
Latin : Sujet - Corrigé
FacebookTwitterLinkedInemail

Salons Studyrama

Votre invitation gratuite
Trouvez votre métier, choisissez vos études

Rencontrez en un lieu unique tous ceux qui vous aideront à bien choisir votre future formation ou à découvrir des métiers et leurs perspectives : responsables de formations, étudiants, professionnels, journalistes seront présents pour vous aider dans vos choix.

Tous les salons studyrama